[HUMAIN]° Nom[s]: Mayfair° Prénom[s]: Cléo
° Surnom[s]: Aucun qu'elle ai gardé bien longtemps
° Date de naissance: 8 Aout 2019
° Clan: Vivants
° Activité[s]: Simple soldat
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° Description Physique: Pour quelqu'un au nom d'un indicatif londonien, Cléo n'a pas vraiment la tête d'une angliche typique. Elle a le cheveu court et brun sur une tête ovale au menton volontaire, les lèvres carmines d'une femme qui sait qu'elle ne pourra pas compter sur le reste pour marquer sa féminité et des sourcils bien dessinés formant un angle sévère au dessus de deux yeux d'un gris d'acier soulignés par un trait charbonneux. Très mince, elle n'a pas vraiment de formes, peut-être un vague creux sur les reins et une protubérance qu'avec les années elle a fini par appeler sa poitrine, mais rien de très féminin. Pas une madone, pas une aphrodite, juste Cléo. Rares sont ceux qui l'ont vue sans sa clope au bec – on raconte même qu'elle serait venue au monde comme ça, avec un bout de mégot coincé entre ses longs doigts manucurés. Elle porte la plupart du temps un pantalon de toile moulant coincé dans des bottes de cuir à talons hauts – pas trop non plus, juste ce qu'il faut pour dissimuler sa petite taille – et de hauts amples, largement plissés, cachant parfaitement son absence de poitrine.
Sa voix grave et éraillée de fumeuse déversant un langage fleuri complète parfaitement son apparence de pseudo-intellectuelle parisienne qui aime à traîner dans les cafés, tout comme sa tendance à appeler tout le monde « chéri » ou l'élégance raffinée de ses déplacements furtifs.
° Description Psychique:Si par hasard on vous décrit quelqu'un comme « ayant du caractère », il faut toujours comprendre « ayant un sale caractère ». Et du caractère, personne n'en a autant que Cléo. Colérique, cynique à souhait, ne prenant au sérieux que ses propres affaires et les offenses qui pourraient lui être faites, elle ne supporte pas la moindre contrariété, et si elle peut l'affronter avec une ironie et une fausse indifférence à faire froid dans le dos, il lui arrivera le plus souvent d'exploser, réduisant en cendres ses interlocuteurs – s'ils n'ont pas détallé en sentant le ton de sa voix monter. Mais entendre le ton monter avec Cléo est rare : elle ne se met pas en colère, elle entre en éruption, sans le moindre signe avant coureur. Une seule solution pour éviter la catastrophe : se plier à ses caprices. Vous n'en tirerez jamais aucune reconnaissance, mais elle restera glacée dans son cynisme grimaçant en vous contemplant avec un mépris infini, tirant sur sa cigarette et soufflant des ronds de fumée d'un air nonchalant. Et croyez moi, cela vaut mieux pour tout le monde.
Ce que Cléo ne supporte pas, c'est d'avoir affaire à quelqu'un lui étant supérieur – ce qu'elle sait reconnaître. Mais se trouvant en face de quelqu'un qui pourra lui rendre la pareille, elle ne pourra pas répliquer et se contentera d'exécuter les ordres en sauvant les apparences, prétendant que c'est de toute manière ce qu'elle comptait faire.
Malgré cette masse de défaut, la jeune femme a réussi au long de sa courte vie à se rendre attachante aux yeux d'un certain nombre de personnes qui tentent de voir derrière cette agressivité un caractère blessé, une fragile timidité dissimulée sous un torrent de lave et d'insultes. Si c'est la réalité ? Allez savoir. Si des gens l'ont vue faible, ils ne sont plus là pour le raconter.
° Aptitudes au combat: Avant de quitter son angleterre natale, Cléo a bien sûr été formée - en accéléré - par l'armée de son pays, elle sait donc se battre comme un soldat de base. Mais son expérience de la rue, des petits dealers et des artistes au tempérament un peu trop passionné lui a également appris à se débrouiller au delà des règles du combat de base, et elle est inégalable sur le plan de la lutte fourbe sans foi ni loi. Pour résumer : Diplome Armée & Combat des rues, option poignard dans le dos.
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° Historique:La véritable vie de Cléo Mayfair est un mystère pour tous ; on l'imagine très bien chasseuse de dragon, mercenaire, agent secret, et fille de quelqu'un de très important. Mais la vérité est toute autre.
La petite Cléo, fille de deux respectables fonctionnaires, avait toujours été une enfant charmante et choyée par ses parents. Une gamine équilibrée, somme toute.
Les choses n'avaient dégénérées que lors de ses 18ans, quand, désireuse de faire ses études, elle avait dû quitter sa confortable et accueillante banlieue londonienne pour débarquer dans la grande ville. Elle avait été accueillie par une fille à l'allure masculine fumant comme un pompier cigarette sur cigarette, mâchant la chique, jurant comme un charretier et séchant les cours d'économie et de droit civique pour aller traîner avec une bande de types plus ou moins recommandables. Rex, Doug et Jimmy constituaient le gros de la bande – elle avait même tatoué le nom de ce dernier sur sa fesse gauche, d'après une légende que la petite Cléo et ses boucles blondes écoutaient avec admiration. Ynda – car c'était son nom – n'avait jamais montré le moindre intérêt à Cléo, et c'est ce qui poussa la jolie jeune fille à la suivre avec plus de passion que jamais, espérant attirer son attention d'une manière ou d'une autre. Voyant que son attitude dévote ne marchait pas, elle entreprit de copier avec soin celle désinvolte de Jimmy et troqua peu à peu ses longs cheveux contre des piques rose chewing gum du plus bel effet ; elle se mit à fumer, à boire, et entra peu à peu dans l'intime confrérie de Doug et ses compères. On la présenta à Danny, le chef de leur bande, qui l'intronisa dans une charmante séance de galipettes à l'arrière d'une baraque à frites ; ces formalités accomplies, elle fût considérée comme une membre à part entière de leur club très sélect.
Les années passèrent, assagissant certains, laissant les autres sur le carreau ; Ynda fût coffrée pour détournement de mineur alors qu'elle avoisinait les 25 ans, Danny s'enferma dans un vieux squat après avoir découvert qu'il était atteint du sida, les autres reçurent de justesse leurs diplômes et rangèrent seringues, joints et canettes de bière. Cléo, elle, s'en fichait pas mal : elle avait fait son chemin et était devenue à son tour l'idole d'une poignée de jeunes banlieusardes et banlieusards qui l'admiraient, elle et sa coupe garçonne, ses lèvres peintes en rouge et ses jeans moulants. On ne l'arrêta jamais pour détournement de mineurs, elle, ce qui relevait du miracle, mais se lassant finalement de la jeunesse, elle se mit à courir les bars en espérant trouver un type plus trop jeune et suffisamment intéressant pour qu'elle ait envie d'écarter les jambes devant lui. Elle n'en trouva pas un, mais trois ; le premier était artiste peintre et se déclara fasciné par son allure. Il la peignit nue, habillée, dans la rue, dans sa chambre, puis, décidant qu'il avait fait le tour du sujet, décida de le pénétrer plus intimement. Le deuxième était un philosophe au discours bourré de clichés, ce qui donna l'impression à Cléo qu'il racontait des choses vraiment profondes, et accepta qu'il fasse preuve de profondeur avec elle aussi. Le troisième, enfin, composait et jouait du jazz dans un club miteux, et se servait de son saxophone aussi bien que de son instrument personnel. Ils se rencontrèrent par hasard alors que Cléo avait perdu son agenda, et décidant d'un commun accord que la philosophie, la musique et la peinture ne faisaient pas bon ménage, laissèrent tomber la jeune intellectuelle qui entra dans une rage folle et tenta d'assassiner ses trois amants avec la bouteille de vin qu'elle avait débouchée pour l'un des trois – lequel, l'histoire ne le dit pas.
A une contre trois, elle échoua, évidemment.
On l'arrêta ; mais ses parents étant des contribuables respectés, on lui offrit un choix précieux : ou bien elle s'entêtait dans la voie qu'elle avait choisie et serait traduite en justice, ou bien elle quittait immédiatement l'Angleterre pour s'enrôler dans une juste cause : l'élimination massive d'immortels dans une ville à moitié détruite du nom de Dark Light City. Décrétant qu'elle en avait justement jusque là des intellectuels et qu'elle comptait bien mettre la main sur un beau militaire en entrant dans l'armée, elle choisit la deuxième option et débarqua sur les côtes américaines après un an de formation rapide au combat, avec pour seul ordre celui de se présenter à la base comme une nouvelle recrue, et d'entamer là sa rédemption.
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° Autre: Néant
° Rang: Tabagiste compulsive
Sujet: Soldat Cléo Mayfair 
