[LYCAN] ° Nom : Black ° Prénom : Stenos ° date de naissance : 40 ans (218 ans). ° Clan : Programme Shadow ° Activité : Sentinelle de DLC °°‡•••‡°°
° Description physique : 1 m 90 pour 80 kilos, Stenos Black a un nez aquilin marqué et les yeux verts. Ses yeux, justement, sont ce que l'on remarque tout de suite chez lui, soutenant le regard lorsqu'on lui parle ; ils lui procurent une bonne acuité pour repérer des détails... intéressants. Présentant une pilosité importante, il est toujours mal rasé. Cheveux longs et les joues creuses, son visage calme lui donne une expression contemplative et patiente. Lorsque sa proie est repérée et/ou que de l'action se fait sentir, il aborde un large sourire, donnant du concret à l'expression :
"Montrer les crocs" (qui va souvent de paire avec
"Avoir les crocs")
Grand, les épaules carrées, les mains fines aux doigts longs, Stenos Black présente une fine musculature malgré la maigreur apparente de son visage marqué.
Toujours accoutré d’un long manteau de cuir noir rapiécé et d’un bonnet, il est habillé de loques le plus souvent prises sur ses victimes. Là, son lointain passé humain se manifeste car il le considère comme ses tophets. Il veille cependant à ne pas avoir une tenue trop militaire, histoire d'éviter de malencontreuses méprises...
° Description psychique : De caractère très calme, Stenos se présente sous les traits d’un homme froid souvent agrémenté d’une dose de cynisme.
En présence de Lycans, Stenos est plus volontiers chaleureux, avec une dose de flegme.
Très patient, il sait observer avant d’agir, ce qui peut donner l’avantage à l’adversaire d’avoir l’initiative du premier round.
En règle général, il attend le bon moment pour intervenir.
Les évènements qu’il a vécu font qu’il n’accorde aucune confiance envers les humains. Si tant est que l’un d’eux éprouve une sympathie envers les immortels, ça peut passer ; mais dès lors que l’un d’eux souhaite l’extermination, tout moyen pour lui nuire est le bienvenu.
En effet, Stenos a un côté calculateur, ce qui fait que la mort est (certes) toujours enviée pour l’ennemi, mais parfois, il est agréable de jouer avec sa proie.
° Aptitude au combat : Lorsqu’il monte la garde, Stenos fait preuve d’une grande discrétion, parlant le moins possible, bougeant le moins possible et communiquant par gestes. Il choisit toujours un endroit qui lui offre la meilleure vue possible. Sniper moyen, il a surtout une bonne vue qui lui permet de repérer rapidement quelque chose de suspect.
En combat rapproché, Stenos ne fait pas dans la discrétion le rendant ainsi peut enclin aux filatures mais faisant de lui un allié précieux lors de combats rapprochés.
Il privilégie toujours le combat par dague et/ou au Desert Eagle (quand il a des munitions), mais lorsque la situation se présente mal, il privilégie la transformation en Lycan.
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° Historique: Au début… :Stenos n’est pas Lycan d’origine. Né dans les environs d’Orléans en 1823 de parents agriculteurs, il se nomme tout d’abord Guy BONVILLE, élevé dans un fort esprit de famille. Il grandit également dans un monde fait de superstitions où le Loup tient la place de croque mitaine.
Très curieux, Guy aime savoir tout sur tout. Le remarquant, ses parents obtiennent une bourse et il peut suivre des études lui permettant de savoir lire, compter, appréhender l’histoire, …
Hélas, ses parents meurent tôt de maladie et Guy doit retourner à la ferme pour entretenir les récoltes et l’élevage de bovins.
Participant à la vie du village, Guy craint par-dessus tout les Loups, se souvenant des récits effrayants de la Bête de Chaingy au début du siècle.
Lorsque des battues sont organisées, il est toujours de la partie, menant petit à petit les groupes. En effet, instruit, il cherche avant tout à comprendre les Loups avant de les exterminer. Ces faits lui valent une grande popularité, entretenue par ses talents de tireur.
Rationnel, il ne prête aucune attention aux témoignages des personnes qui disent avoir vu des Loups monumentaux se déplacer sur 2 pattes. Pour Guy, un bon Loup est un Loup mort !
C’est alors que sa région est dévastée par une meute très vorace. Plusieurs chasseurs sont tués, horriblement mutilés.
Origines de sa transformation :Guy, en pleine force de l’âge, vient de fêter ses 40 ans. Pour marquer le coup, il décide d’organiser une grande battue. Vêtu de sa peau de Loup, il mène les chasseurs et réussit à occire une grande quantité de bêtes. Fait étrange, celles-ci sont plus grosses que la normale.
Guy en déduit une chose : étant probablement tous issus de la même meute, il faut exterminer la Louve du couple dominant. Il en fait son devoir et imagine déjà le succès que lui apportera cette tuerie.
Un jour, alors qu’il évolue en tête de ses hommes, Guy aperçoit un groupe de Loups. Tous tirent à l’unisson, mais aucune bête n’est touchée. Les hommes se lancent à l’attaque, mais Guy remarque un Loup plus imposant fuir dans une autre direction.
Ne voulant pas le laisser filer, il le poursuit et tire. La bête pousse un cri plaintif mais elle continue à s’enfuir. Il poursuit sa course, mais arrivé à l’endroit où il aurait dû toucher l’animal, il ne remarque aucune trace de sang…
Après avoir rechargé son fusil, il s’avance et arrive dans une clairière sombre. Arrivé au centre, Guy entend des mouvements alentour. La bête n’est pas loin !
Guettant le moment où il pourra la mettre en joue, il attend.
« Pourquoi ? … » Une sombre voix lui parle…
Croyant que ses hommes l’avaient rejoint, Guy crie :
« Par ici ! »La voix sombre et féminine lui répond
« Ils ne viendront pas… Pourquoi ? … »Croyant à une plaisanterie, Guy se met à rire, relâchant ainsi sa surveillance.
C’est à ce moment-là qu’une silhouette surgit et se jette sur lui. Soufflé par la surprise et le choc, Guy lâche son fusil et tombe à terre.
Il tente alors de se relever lorsqu’une masse poilue lui saute dessus. Sur le dos et étouffant sous le poids, il se retrouve nez à nez avec le museau d’un Loup monstrueux qui le regarde avec une rage folle dans les yeux. Des griffes se logent alors dans ses épaules, ce qui lui arrache un cri de douleur. La patte du Loup monstrueux le frappe alors au visage avec une telle violence qu’il en reste étourdit.
La bête est bipède, un mélange de Loup et d’homme… Impossible !!
Elle se métamorphose alors sous ses yeux en femme (fort belle) qui le regarde avec des yeux injectés de sang.
« Pourquoi ? » dit-elle encore…
« Pourquoi vouloir nous tuer, nos frères et nous ? » Guy, encore étourdit, croit devenir fou et gémit :
« Mon Dieu, … »« Ton Dieu ?!! Ah ! Ah ! Il a bon dos !! »Elle fond alors sur lui et lui décoche un grand coup dans le ventre, le retournant pour lui arracher sa peau de Loup.[/color]
« Toi et tes semblables ! Oser porter la peau de nos frères !! » reprend elle en jetant la peau au loin. Se rapprochant, elle lui dit :
« Je t’observe depuis longtemps, Bonville. Toi et ta … bande … nous causez beaucoup de soucis… Il faut un exemple ! »Alors sous ses yeux, elle se transforme de nouveau en Lycane et hurle d’un cri effrayant…
Le sortant de sa torpeur, Guy se met à crier, en tenant son épaule :
« Sorcellerie ! » et a la chance d’apercevoir son fusil quelques mètres plus loin.
N’écoutant que son instinct de survit, il court à moitié à 4 pattes vers son arme.
La Lycane pousse un crie affolé et se jette immédiatement sur lui. Juste au moment où il attrape son fusil, elle lui tombe dessus et le mord à l’épaule. Guy crie de douleur et tire au hasard.
Un cri plaintif lui répond et la Lycane lâche prise, tenant son flan ensanglanté.
Ignorant la douleur de ses blessures mêlées au sang de la bête, Guy la met en joue et la Lycane se transforme alors en louve, forme plus adéquate pour fuir en sous-bois. Il tire et elle s’effondre sous le coup, tuée net.
Le vacarme provoqué fini par rameuter les amis de battue de Guy, qui le retrouvent assis par terre, son fusil encore fumant, le corps de la louve pas loin.
Ils l’acclament et ne remarquent pas tout de suite qu’il est blessé.
Guy, soulagé, se sent de plus en plus livide et plonge dans l’inconscience.
Les villageois le ramènent au village, avec la dépouille de la Louve.
Cependant, l’état de Guy ne s’arrange pas. Il prend de la fièvre et devient affreusement pâle. Des frissons parcourent son corps et un médecin accourt chez lui.
Il remarque la morsure et craint un cas de rage terriblement foudroyant.
Alors que tous les villageois fêtent l’extermination de la meute, le cas de Guy, veillé tour à tour par les villageois, devient inquiétant.
Sa pilosité se développe et il semble entrer en transe. Il émet des cris de plus en plus bestiaux et son lit se casse à cause de son agitation.
Faisant le lien avec la morsure, les villageois appellent un exorciste, mais rien n’y fait.
Fait inquiétant, Guy marque un goût prononcé pour la viande saignante.
Effrayés par son état, les villageois décident alors de l’envoyer à l’hospice. Gardant un peu de lucidité, Guy refuse mais se sent de plus en plus extérieur parmi les humains. Un flot de rage et de haine semble couler dans ses veines, le torturer. À l’idée d’être enfermé, Guy se révolte et une nuit (de pleine lune, comme par hasard…), au milieu d’une terrible crise, il pousse un cri à la limite de la bestialité. Son corps se contorsionne, ses vêtements craquent. Son nez s’allonge… Il se transforme en Lycan.
Les villageois qui le veillent sont horriblement apeurés. Guy lit dans leurs yeux de l’affolement, du rejet, une peur qui lui semble absurde et se voyant dans le miroir, il voit son aspect Lycan. Ses yeux restés verts ne semblent plus le reconnaître. L’un des villageois, reprenant son sang-froid, saisis un fusil et tire. La peur lui fait manquer sa cible mais il n’en faut pas plus pour que Guy saute par la fenêtre, qu’il pulvérise, et s’enfuit à travers les rues, sous le regard affolé des villageois aux fenêtres.
Son instinct le pousse vers la forêt où son odorat décèle des présences étrangement familières. Des yeux brillent dans le noir : des Lycans !
Arrivé prêt d’eux, ceux-ci lui réservent un accueil musclé. Ils le battent, le mordent, le roule par terre, le griffent…
Dément et affolé, Guy s’évanouit.
Il se réveille dans la clairière où il a tué la Louve, encerclé par des hommes qu’il ne connaît pas.
« Il revient à lui ! » cri l’un d’eux. L’un des hommes, plus massif, s’avance vers lui et lui cri :
« Tu as tué notre Mère ! »« Comment ça ? » s’étonne Guy. Étonné surtout de ne pas voir de blessures graves sur lui.
« Au cas où tu n’aurais pas compris, tu es en présence de Lycans … Bonville ! »Les Lycans le regardent avec mépris et tout en le considérant avec dégoût, lui expliquent qui ils sont.
« La seule chose qui te vaut d’être en vie, c’est que notre Mère est responsable de ta transformation. Dorénavant, hélas, tu fais partie des nôtres… »Guy cesse alors d’être Guy BONVILLE. Les autres Lycans le retiennent contraints et forcés au sein de leur meute, pour maîtriser (sans ménagement) ses transformations. En effet, quelle catastrophe ce serait s’il se sauvait et révélait sa nature ?… Le massacre continuerait.
Devenu l’Oméga du groupe, Guy découvre la vie des Lycans, en relation avec leurs frères Loups et petit à petit, aidé par la transformation, change de point de vue vis-à-vis d’eux.
Malgré tout le mal qu’il leur a fait, ils ne l’ont pas laissé tombé et l’esprit de meute a été le plus fort. Il ne l’oubliera jamais…
Vivant en marge, Guy sait bien que sa vie ne sera plus comme avant et qu’il n’aura jamais sa place dans la meute. Il doit donc partir.
Environ 5 ans après sa transformation, il sait que le temps est venu pour lui de s’en aller. Une nuit, il s’enfuit, les membres de la meute ne jetant qu’un dernier regard vers lui en signe d’adieux.
Errance :Dans son ancien village, profitant de la nuit et du sommeil des habitants, il vole des habits et récupère son maigre bas de laine qu’il avait caché, avant de s’enfuir.
Un long périple s’ensuit le long de la Loire, poussé par un étrange instinct.
Lors de son arrivée à Saint-Nazaire, il embarque pour le nouveau monde.
Le voyage est horrible, dû au manque d’espace, à la promiscuité avec les humains et ses instincts Lycans. Le manque de viande saignante se fait sentir.
Lors de la traversé, il fait passer tout ça sur le compte du mal de mer.
Débarqué sur les côtes américaines, lorsqu’on lui demande son identité, il annonce « Stenos Black », en rapport aux changements anatomiques qu’il a subit. Une nouvelle vie : une nouvelle identité…
Dès lors, il recherche un travail qui ne tarde pas car ayant remarqué sa carrure et son côté perdu, un riche commerçant lui demande d’être son garde du corps. Stenos accepte et aura fort à faire avec les mafias locales, son employeur en faisant partie.
Sténos se forme alors à la protection rapprochée et grâce à quelques échauffourées, se fait la main lors des combats de rue.
Deux révélations vont alors changer sa vie :
Son employeur est en relation avec une société mystérieuse : Coecaedes.
Lors de ses gardes rapprochées, Stenos remarque les marchés qui sont réalisés et des humains encadrés par des personnes d’aspects irréels. Celles-ci semblent le reconnaître et affichent soit du dédain, soit une hostilité contenue.
Les grands convois qui partent ont toujours la même direction : Darklight City.
Curieux, Stenos se renseigne sur cette ville et le récit d’un massacre de troupes anglaises en 1779 attire son attention. Des témoignages sur l’état des corps retrouvés ne font aucun doute : c’est l’œuvre de Lycans pour la plupart. D’autres présentent des mutilations différentes mais tout aussi… mystérieuses.
On est en 1875, Stenos doit partir. Le fait qu’il ne vieillisse pas pourrait un jour attirer l’attention.
C’est alors qu’il prend congé de son employeur, qui tente de le faire supprimer. Il a beau savoir peu de choses, il en sait trop.
Dans une ruelle sombre, 5 tueurs l’attendent mais Stenos les a déjà remarqué. C’est le moment pour lui de redevenir Lycan…
Le lendemain, la rubrique « Faits divers » des journaux locaux parlent du massacre de 5 personnes dont les corps ont été retrouvés en charpie et démembrés.