[ VAMPIRE ] ° Nom[s]: Shegan
° Prénom[s]: Lex
° Surnom[s]: Libre à vous de lui en donner un.
° Date de naissance: 13 décembre 1979 (78 ans, transformé à l’âge de 34 ans.)
° Clan: Survivants -> Programme Shadow
° Activité[s]: Simple passeur et homme à tout faire (allant d’un peu de maçonnerie à la remise en état de mobilier).
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° Description Physique:Lex est le genre d’homme à entrer tout juste dans la catégorie des armoires à glace. Un mètre 78 pour 85 kilos de muscles, il est du genre à pouvoir dissuader le premier venu de s’attaquer à lui. Son corps parfaitement sculpté possède néanmoins pas mal de cicatrices, issues des combats de ces quarante dernières années. De manière générale, il porte ce qu’il a sous la main. La situation actuelle ne lui permet pas de se comporter en figure de la mode. Ça tombe bien, à part coordonner sa cravate avec son uniforme de l’époque, il n’est pas franchement très doué pour ce qui est de l’élégance. Pour le moment, sa préférence va aux vieux pantalons qui ne ressemblent à rien, à une éternelle paire de grosses chaussures de l’armée, et à des t-shirts souvent mal en point qui lui donne un côté un peu brouillon. En même temps, il est clair qu’il ne se soucie pas vraiment de son apparence. Ses cheveux châtains sont coupés de manière à dégager ses yeux d’un brun profond, il est perpétuellement mal rasé. Ce qui étrangement semble lui donner un certain charme. Lex est resté quelqu’un d’expressif. Il semble toujours prêt à rigoler ou à détendre l’atmosphère. A croire que la guerre n’a pas eu d’effet sur lui.
° Description Psychique:A première vue, Lex est effectivement quelqu’un de sympathique, toujours prêt à remonter le moral des autres survivants, ou du moins capable de toujours voir le bon côté des choses. Enfin c’est surtout qu’il essaie d’être positif. En vérité, la guerre l’a profondément meurtri. Il est devenu brillant pour cacher ses propres pensées sinistres. A vrai dire, Lex part du principe que tout le monde a déjà bien assez à endurer, et que la bienséance veut qu’on ne vienne pas rajouter ses ennuis à ceux des autres. Dans cet ordre d’idée, il se montre toujours prêt à aider les autres, n’hésitant pas à s’épuiser si ça peut permettre d’améliorer la survie des personnes de DLC. Très loyal, il place la protection des survivants par-dessus tout le reste. A l’origine, il a souvent eu quelques difficultés à s’entendre avec des lycans, mais pendant ces dernières décennies, il a parfaitement su oublier sa colère. Il ne fait plus de distinction entre loup et vampires. Seul compte la survie. Et pour ça, toutes les bonnes volontés sont bienvenues, quelque soit la nature de la personne. Il peut lui arriver de se montrer distant, quand on se montre trop curieux à son égard,
° Aptitudes au combat:Lex est un excellent combattant. Au court de sa vie, il a touché à différents arts martiaux. A présent, ses techniques de combat restent un excellent mélange de tout ce qu’il a appris. La guerre l’a forcé à se montrer plus agressif, plus efficace. Par extension, il a tout naturellement développé deux particularités de ses pouvoirs psychiques. D’abord la protection de son propre esprit, au cas où il se ferait prendre par l’ennemi et que les templiers compteraient dans leurs rangs des fouilleurs de mémoire. Puis en télékinésie qu’il a su associer au combat, ce qui le rend relativement redoutable. En revanche, ce n’est pas un meurtrier. Et même si la survie prime, il évite de tuer quand ce n’est pas nécessaire. Sauf peut-être s’il s’agit d’un templier…
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° Historique:D’où je viens ? Les gens ont des fois des drôles de questions, non ? Après tout, vu la galère dans laquelle on est, je doute que ce soit important, ou même utile. Mais bon, il faut bien occuper un peu nos longues soirées, hein ! Alors voici un peu mon histoire.
Commençons avec ma vie humaine. En fait, je ne suis pas de DLC. Je viens de New York, dans un quartier mal famé. J’avais des parents, un petit frère, et des notes catastrophiques à l’école. Les enfants, quand c’est pas motivé… Enfin passons. Mon petit monde d’enfance a été quelque peu chamboulé par la criminalité ambiante. J’ai perdu mon petit frère quand nous étions enfant. Une balle perdue qui est passée à travers la fenêtre pour finir sa course dans sa tête. Un triste dommage collatéral, selon les flics. De beaux branleurs, ceux-là. Même pas capable d’arrêter le tireur !
Enfin bref Inutile de préciser qu’un événement pareil, ça démolit une famille. Mes parents ont commencé à ne se parler plus que pour se hurler dessus, et ça s’est terminé par un divorce. Je ne sais même plus pourquoi ils en sont arrivés là. A force de se renvoyer la balle sur à cause de qui on avait dû emménager dans un quartier où les gangs faisaient la loi…
D’ailleurs en parlant de loi, j’ai voulu faire la mienne. Seul avec ma mère, je me suis démené pour avoir les bons résultats nécessaires à l’intégration de la police de New York. Inutile de préciser que, chanceux comme j’étais, je me suis retrouvé à la circulation. Evidemment, j’avais pas d’oncle, ni de père, ni même d’ami de la famille bien placé dans la police. Mais é vrai dire, je m’en foutais. C’était dans les rues que j’avais le plus de chance de retrouver le salopard qui avait tué mon frangin. Je connaissais sa tête, pour l’avoir vu par la fenêtre filer en trombe le jour où j’ai revu ce… Enfin bref. Evidemment, jeune et naïf que j’étais, je l’ai poursuivit, avec mon collègue sur les talons. Nous l’avions piégé en plein flagrant délit de vente de drogue. Seulement pour une première arrestation, je ne m’attendais pas à ce que ce monstre sorte des griffes et des crocs. Mon partenaire s’est fait éviscéré sous mes yeux, moi-même je me suis pris un sacré coup de griffe dans le bras, mais heureusement, j’ai eu l’opportunité de vider mon chargeur.
Pour le reste… Sans même avoir eu le temps de m’expliquer aux affaires internes, j’ai été viré. Trop impulsifs, qu’ils disaient. Parce que j’avais vidé mon chargeur sur big-foot et que personne n’avait cru ma version de l’histoire. Maman a été sacrément déçue. Et j’ai pas renoncé pour autant. Vu que je n’avais plus d’insigne, j’ai pu faire parler des petites frappes plus sérieusement. Le dealer avait quitté la ville, pour se rendre dans un bled que je ne connaissais pas, au fin fond de l’Indiana, une ville du nom de DarkLight City.
Avec une appellation pareil, inutile de préciser que imaginais déjà le secteur avec des cadavres à chaque coin de rue.
Alors j’ai déménagé, direction DLC. Quelques petites bagarres de rue plus tard, j’ai eu une mauvaise surprise. Moi qui avec ma carrure savais très bien m’imposer dans une baston, je me suis fait étaler par un gringalet d’une tête et demi de moins que moi… Sans même qu’il me touche. Oui, j’ai assez rapidement été initié par le dit vampire sur lequel je me suis cassé els dents. Après tout, d’après ses dires, je traquais un lycans, et lui, ça l’arrangeait d’en voir un se faire descendre. Mais avant, il a dit qu’il valait mieux que je trouve de quoi vivre par mes propres moyens. C’est là que j’ai entendu parler de Coecaedes. Moi qui pensais qu’au départ ce n’était qu’une simple entreprise de transports… Enfin bref, j’ai postulé comme agent de sécurité. A vrai dire, je ne m’attendais pas à être si facilement embauché. Le fait que je connaisse l’existence des immortels a sans doute aidé. Et j’ai trouvé un but un peu plus noble que la vengeance personnelle. Les collègues étaient sympas, ne me jugeaient pas sur mon passé de flic foireux, et en plus il y avait tout plein de possibilités de se perfectionner et d’apprendre d’autre choses. Toutes les voies étaient ouvertes. D’ailleurs, j’ai rapidement déposé une demande pour être vampirisé. Après tout, je n’avais pas vraiment de famille, et que des amourettes de passage. Il ne me restait que ma mère, alors cancéreuse, et à qui j’envoyais une bonne partie de mon salaire pour qu’elle puisse payer ses soins. L’affaire est restée en suspens pendant pas mal d’années, et j’ai même choisi d’oublier un peu ma vengeance. A la mort de ma mère, j’ai obtenu l’autorisation et, quelques mois après l’enterrement, j’ai changé de nature.
C’était extraordinaire comme sensation. Être plus fort, plus résistants… Je pouvais m’entraîner beaucoup plus longtemps qu’autrefois. Je passais le plus clair de mon temps à me perfectionner, quand je n’étais pas au travail, et sur le conseil d’un collègue, je me suis présenté à un test pour un poste mieux rémunéré. En fait, je ne m’attendais pas à une épreuve aussi sévère. Iwa était connue dans tout le service pour être une dirigeante assez sadique, mais l’examen fut une véritable hécatombe. Mon collègue s’est retiré, avec un bras brisé. Je suis le dernier à avoir tenu à l’épreuve. Et le lendemain, je quittais mes fonctions pour servir Iwa. Au départ, j’avais plutôt appréhendé le kob, mais très rapidement, j’ai adoré. Oui, je vois déjà venir les allusions salaces sur le petit employé qui rêve de fricoter avec sa patronne, mais non. Il ne s’est rien passé. Pas au départ. Mais en traînant tous les jours avec elle, je voyais bien qu’elle était loin de se limiter à la façade de la boss sadique. Même si elle faisait toujours bonne figure, elle n’en restait pas moins une femme désirable. Je trouvais d’ailleurs déjà étrange à l’époque qu’elle n’avait personne sur qui pouvoir réellement s’appuyer.
C’est lors d’une planque en sa compagnie que j’ai appris à la connaître. Même si l’affaire en cours primait sur les discussions sociales, j’ai pu entrevoir une petite partie de ce qu’elle était. Je ne m’attendais pas à ce qu’au court de cette mission, nous soyons amenés à abattre un lycan. Et pas n’importe lequel. Iwa avait bien préparé le terrain, j’étais face au tueur de mon petit frère. Evidemment, je me suis fait démonté. C’était bien d’être plus fort, mais j’étais encore loin d’avoir la carrure nécessaire pour résister à la puissance d’un lycan. C’est grâce à Iwa que ce monstre a pu être abattu.
A partir de là, certaines choses ont changé. Je ne voulais plus donner ma loyauté à Coecaedes, mais uniquement à Iwa. Après tout, j’étais sous ses ordres directs. Et l’affaire des Lunes m’a clairement fait réalisé que la vision que j’avais de ma patronne n’était clairement plus la même, seulement… Je me voyais mal entrer dans les clichés et lui faire la cour. Surtout qu’elle avait les arguments frappants nécessaires pour me faire taire. Il a fallu que nous manquions de nous faire tuer dans une explosion pour que je me décide enfin à bouger. Je me rappellerai toujours la tête qu’elle a faite quand je l’ai embrassée la première fois. J’ai bien cru qu’elle allait me mettre en pièce dans la seconde qui allait suivre, mais… Je suis toujours en vie ! Je pense que j’ai pu toucher son cœur. Un petit peu en tout cas. Mais à peine s’était-elle un peu ouverte à moi qu’elle m’a repoussé. Ses réactions étaient contradictoires, je suppose qu’elle voulait juste se préserver. J’ai accepté. En même temps, ses révélation sur la raison réelle de mon embauche avait quelque peu refroidit mes ardeurs. Elle voulait d’un successeur pour son travail, quitte à couper court à toute naissance de relation. Mais je ne voulais pas de cet avenir, je ne voulais pas qu’elle me voie comme la roue de secours si elle venait à se faire tuer. Dommage que la guerre ait mis fin à tout ça.
Je me rappelle juste que les ordres étaient clairs. Les humains devaient être évacués, les agents de terrain de Coecaedes devaient rapatrier un maximum d’indépendants jusque dans les abris. J’étais en plein travail quand j’ai reçu le coup de téléphone d’Iwa, en pleine nuit. Sa voix m’a parue bizarre. J’ignore exactement ce qu’elle voulait me dire, mais quand je me suis rendu sur les lieux du rendez-vous, le bombardement avait commencé et au lieu d’une ruelle, il n’y avait plus qu’un amas d’immeubles fracassés. Le vrombissement des bombardiers et les tirs en tout sens m’ont forcé à me mettre à l’abri. Ce n’est qu’en milieu de journée le lendemain, couvert de blessure, que je suis retourné à l’abri, pensant y retrouver Iwa. J’ai failli démonter le vampire qui m’a annoncé qu’elle n’était jamais venue s’abriter. J’ai cru devenir fou les jours qui ont suivit. Malgré mon peu d’expérience en pouvoirs psychiques à l’époque, j’ai retourné tous les débris de cette maudite ruelle dans l’espoir de la retrouver. Mais rien… Si elle s’en était sortie, où était-elle alors ? Impossible de la contacter, les téléphones portables étaient tous hors service. Mais j’ai continué pendant des semaines, des mois même. Entre rafles et bombardements, j’en venais même à interroger les militaires, pensant que peut-être elle avait été emprisonnée. Mais toujours rien. Au bout d’un an de survie, j’ai reçu une invitation étrange de la part de l’un de mes ex-collègues de Coecaedes. Il m’a parlé d’un Programme, de protéger la ville, du fait que les bons éléments devaient être recrutés. Désespéré, j’ai accepté. Il fallait avant tout survivre après tout. Mais…
J’ai vite découvert qu’Iwa avait fait parti du Programme bien avant le bombardement. Et à force de demandes, j’ai pu obtenir des réponses. Iwa était en vie. J’ignore comment, mais elle s’en était sortie et avait quitté la ville afin de ramener autant d’immortels que possible. Peut-être qu’elle voulait me parler de ce départ avant le bombardement. Toujours est-il que je savais pertinemment ne pas pouvoir lui faire passer de message personnel. Après tout, le réseau de communication vers l’extérieur était un système assez délicat comme ça, alors demander pour ce que beaucoup de survivants appelleraient des frivolités… Mais j’ai pu obtenir d’Enid Flanders, ancienne membre du Cercle, des informations régulières sur Iwa. Je ne savais pas où elle était, seulement qu’elle était encore en vie, qu’elle réussissait ses missions. Aux dernières nouvelles, elle était à Tokyo. Ça suffisait à me faire garder le moral.
Je suis devenu passeur, sous les ordres d’un vampire nommé Lyonnel Célébrindal. Il paraît qu’il dirigeait le Programme avant. Mais j’ignore les détails exacts. Après tout, ce qui compte maintenant, c’est que tout le monde fasse bien son boulot. Et jusqu’à maintenant, je n’ai encore jamais perdu un client dans les lignes ennemies. D’ailleurs, je viens de recevoir une nouvelle mission. Une certaine Amélia attend de l’autre côté. Il est temps que j’y aille.
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° Autre: /
° Rang: A votre bon vouloir, m’sieurs-dames.
Sujet: Lex Shegan 
