Darklight City
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 Iwa Maochui a.k.a Amélia Téréos [FINI]

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Iwa

Sombre Sauvageonne
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Iwa


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MessageSujet: Iwa Maochui a.k.a Amélia Téréos [FINI]   Iwa Maochui a.k.a Amélia Téréos [FINI] EmptySam 19 Sep 2009, 22:03

[VAMPIRE]

° Nom[s]: Maochui – Téréos, nom d’emprunt actuel.

° Prénom[s]: Iwa – Présentement elle porte le prénom d’Amélia

° Surnom[s]: Des légendes traînent sur son existence, une ombre qui ne laisse pas le choix à sa cible. On dit qu’elle oeuvre pour les survivants et en rapatriés nombre d’entre eux pour les sauver du joug.

Pour les templiers, c’est une cible importante à abattre. Elle porte le nom de code de cible OSE-22’20 N 114’11 E , autrement dit Ombre Survivante Externe dernièrement aperçu à Tokyo au Japon. Sa trace a été récemment perdue par les templiers il y a un mois.


° Date de naissance: Elle est ignorée par Iwa elle même. En réalité elle ne connaît pas son âge exact mais suivant des analyses faites lorsqu’elle travaillait pour Coecaedes, on a estimé son âge. Elle est désormais estimé à 686 ans sachant qu’elle c’est fait mordre à l’âge de 22 ans.

° Clan: Survivante membre extérieur du Programme Shadow

° Activité[s]: Agent extérieur représentant le Programme Shadow et permettant aux survivants de sauver leurs vies.


°°‡•••‡°°


° Description Physique:

Approchez, n’ayez pas peur, approchez encore, là voilà, c’est bien mieux. Vous voyez ce visage se découper dans la pénombre, c’est elle, Iwa. Malgré la nuit vous pouvez facilement distinguez ces cheveux, de longs cheveux bruns foncés toujours détachés, mais surtout regarder ses yeux de toute beauté, ce vert si captivant et envoûtant. C’est bien notre spécimen, une jeune femme européenne assez petite et fine. Ne vous y méprenez pas, cette silhouette aux formes presque parfaites lui confère une capacité à se faufiler un peu partout et son élasticité la rend très habile au combat.

Une musculature fine se dessine ce ne sont pas des bras inutiles, au contraire, musculature longiligne, oui! Mais surtout musculature puissante, due à des années et des années d’entretien, d’entraînement quotidien. Parlons un peu de sa tenue vestimentaire je vous prie.

On pourrait très bien voire même trop facilement la considérée comme une gothique, toujours habillée de noir elle porte régulièrement un pantalon constitué de fibres particulière robustes et élastique pour lui permettre une totale mobilité lors des combats, ensuite une sorte de débardeur noir aussi, et des plus simple. Mais ce qui fait qu’on l’apparente aux gothiques sont certainement son long manteau de cuir noir qui lui descends jusqu’en dessous des chevilles avec ses multiples poches remplies a souhaits d’arme en tout genre. Le second détail : les bottes noires aux lourdes semelles et aux longs lacets de cuir tressé.

Voilà pour l’apparence général ajouter à cela une capuche qui recouvre régulièrement sa tête, histoire de paraître un tantinet plus effrayante. Terminez le tableau avec un étui pour fusil à pompe à canon scié et vous voilà en face d’une des criminelles les plus recherché.


° Description Psychique:

Sous ce corps mort et ce regard froid se cache un esprit profond, puissant et pervers. Iwa est le prototype d’un « guerrier au sang froid » selon ses propres termes. Elle est distante et froide, méfiante et peu agréable. Sa présence dégage une impression d’insécurité certaines en dérangeant plus d’un. Depuis la chute du rideau qui protégeait le secret son attitude n’a pas changé. Elle est extrêmement prudente et se méfie encore plus des autres qu’avant. Par ailleurs elle perdu l’usage de la parole. Elle préfère user de son contrôle de la psyché pour communiquer avec les siens mais ne parle pas. Elle n’a pas ouvert la bouche depuis longtemps. Petit à petit pendant les quarante années précédente elle s’est refermée un peu plus sur elle même. Elle ressemble à une enveloppe vide de vie, le regard perdu vers on ne sait quoi, elle semble agitée dans son sommeil par d’immondes cauchemars.

Elle se cache beaucoup pour survivre et fait de longs repérage avant d’aider à faire fuir les siens. Sa vie c’est peut à peu organiser en de grands voyages vers les villes les plus touchés. Durant ces voyages elle a répandu son sale caractère. Depuis qu’elle a décidé de revenir à Darklight City elle est devenue plus agitée. A présent elle a retrouvé son coté volcan sur patte, elle peut vous explosez à la figure au moindre truc, ne cherchez pas à comprendre, vous n’avez qu’une chose à faire FUYEZ ! De manière général pourtant, elle montre peu ses sentiments, ce qui ne signifie pas qu’elle en est dénué mais qu’elle évite de les montrer. Elle porte toujours son nom à merveille puisqu’il signifie "rocher". Fermé, froid, mais en même temps un rocher peut cacher des merveilles. A vous de voir.


° Aptitudes au combat:
Entraîner durant des siècles, elle possède parfaitement les arts du combat et sait où frapper et quand frapper. Aujourd’hui encore elle s’entraîne quotidiennement pour ne pas relâcher sa vigilance. Elle à fait la récente acquisition d’un fusil à pompe à canon scié qu’elle ne quitte plus. Trophée récupérer suite à la mort d’un de ces templiers qui chassent les survivants.

Armes à feu, combat singulier, combat au corps à corps, peu de choses lui résiste mais elle excelle surtout en corps en corps. Sa précision de tir étant diminué par son manque de sang presque quotidien – elle se sous nourrit souvent- elle préfère frappé discrètement comme une ombre en faisant craquer le cou de son ennemi. Si elle a besoin de sang, elle en prélève légèrement avant la mort de sa cible.

° Autre:
Elle conserve une photo brulée d'une page de journal datant du bombardement.

° Rang:
Sombre Sauvageone

°°‡•••‡°°


Dernière édition par Iwa le Mar 06 Oct 2009, 20:58, édité 2 fois
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Iwa

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MessageSujet: Re: Iwa Maochui a.k.a Amélia Téréos [FINI]   Iwa Maochui a.k.a Amélia Téréos [FINI] EmptySam 19 Sep 2009, 22:05

°°‡•••‡°°


° Historique:
Savez vous ce qu'il y a de plus cher à votre cœur après votre liberté, vos amis ou vos amants? Vos racines! Oui c'est elle qui sont les plus importantes parce qu'elle font de vous l'être que vous êtes…mais pour les vampires le passé peut être très très lointain. Trop lointain même. Pour Iwa il est bien trop lointain le temps de sa jeunesse et pourtant pas une ride ne touche son visage. Elle est si jolie cette femme, mais elle est si dangereuse et si renfermée. Mais moi, oui, Moi je peux vous dire ce qu'a endurée la belle enfant et pour cela il vaudrait mieux que vous vous asseyez gentiment. Tenez! Prenez donc cette tasse de thé! Laissé vous portez par le cuir du fauteuil et fermez les yeux pour écoutez attentivement et mieux imaginez.

C'était il y a fort longtemps, trop longtemps pour qu'elle se souvienne…

La neige s'abattait tel une des sept plaies d'Egypte sur les petits toits de chaumières d'un village blottit entre deux flancs imposant de montagnes. Le vent faisait tourbillonner les flocons et les malmenaient pour ensuite qu'ils s'échouent violemment contre la vitre de la petite maisonnette. Les braillements incessants et répétitifs indiquaient la venue d'un nouveau né, un petit bébé tout rose, aux yeux d'un vert étincelant et envoûtant. L'enfant finit par enfin se calmer et s'endormir dans les bras de sa mère. La jeune femme toisait l'enfant avec mépris, elle ne voulait pas de cette fille! Car oui c'était une jeune fille, une jeune fille qui n'était pas désirée, une enfant illégale. Mais la faute à qui! Sa mère c'était laissé courtisée par ce baron et naturellement elle avait finit par le voir de plus en plus. Il était tellement bel homme! Jusqu'au jours où les limites furent encore repousser et ils firent l'amour, dans une petite chambre du grand château de pierre. Une servante et un Baron! Vous y croyez vous? C'était une relation qui n'était pas conventionnelle mais en aucun cas il n'y avait viol puisque cette gourde était consentante. IL lui promettait des milles et des cents, des palais d'or et d'argent, une prairie aux senteurs incomparables. Et Elle? ELLE le croyait bien évidemment l'idiote sortie de sa campagne. IL lui avait fait un enfant mais il ne le savait pas encore. Pourtant quand un après-midi elle vint le voir pour l'informer de l'heureux évènements, tout Baron qu'il était il n'assumait pas ses responsabilités et l'obligea à tuer l'enfant à sa naissance et taire le secret sous peine de se voir coupé les vivres et quitter le château. ELLE vit son monde s'effondrer, toutes ces chimères! Quelques mois plus tard l'enfant naissait. Et là voilà dans cette chaumière cette foutue servante, et elle pleure à chaudes larmes, elle pleure d'avoir été si stupide, de s'être fait avoir. Mais que croyait elle, l'insolente! Cette chaumière était sa demeure, ou plutôt celle de ses parents et c'était sa mère qui l'avait fait accouchez pour éviter l'ébruitement de l'évènement. Le Baron avait acceptée la condition mais ne voulait plus voir cette fille vivante. Le cœur lourd et pleins de remords la mère ce cette enfant fraîchement né cru qu'il serait facile de tuer cette enfant en pensant à toute la haine qu'elle représentait. Mais en regardant se petit corps, la chaire de sa chaire, elle ne put rien faire. Nous étions le 10 décembre 1365. Iwa était née.

La nuit qui suivit la mère d'Iwa s'approcha du berceau contemplant l'enfant qui dormait paisiblement. Elle s'était saisit d'un couteau de cuisine et leva les bras en l'air pour poignardez cette abomination. Les larmes coulèrent, submergeant ses yeux et elle baissa les bras lâchant l'arme pour se laisser chuter à terre et pleurer toute la douleur qu'elle ressentait. Qu'il était douloureux de se séparer d'une création même abominable aux yeux du créateur?


°°‡•••‡°°


Comme chaque dimanche le prêtre René célébrait la messe. A 12h, il refermait son petit livre de chevet, une sainte bible transmise dans sa paroisse de prêtre en prêtre. Aujourd’hui, comme chaque semaine une petite tête brune venait l’aidé à remettre tout en ordre et l’aidait à revêtir un habit plus pratique pour continuer sa journée de prière. Iwa se tenait derrière lui, l’aidant à ranger l’autel et à le débarrasser des objets utiles pour la messe.

Affairée le plus sérieusement du monde sur son travail, le prêtre la regarda un instant avant de se lancer. La petite allait enfin passé son 22 ème hiver et il était temps de trouver un époux pour son anniversaire. A son âge elle était considéré comme une fleur bien trop mature et jusque là même si elle avait réussi a y échapper, elle ne pourrait pas couper à la décision de son père adoptif.

« Tu te souviens de notre première rencontre Iwa ? »

Comment le pouvait-elle ? Elle n’avait que deux jours de sa maigre vie qu’elle se retrouvait sur le parvis d’une église. Une ombre enveloppée dans un grand drapé, un vent glacial, nous étions le 12 décembre 1365 et le petit corps était livré comme un paquet emballé aux grandes portes gardées par des anges de pierres aux regards inquisiteurs. L’enfant pleurait, probablement gelé jusqu’aux os. Le prêtre avait accouru et pris l’enfant sous son aile, obéissant ainsi à ce que son seul Maître lui dictait. Il prit soin de l’enfant, tentant de la livrer à une vraie famille. Mais, Dieu semblait-il en avait décidé autrement, et l’enfant revenait chaque fois.

« Oui père, vous m’avez souvent raconté cette histoire. »
« Oui, c’est vrai. Tu étais jeune et sans défense. Je t’ai longtemps protégé mais à présent tu dois voler de tes propres ailes. Sais-tu quel jour somme nous ? »

« Dimanche, mon père. Vous venez de faire sonner les cloches. »

« Nous sommes le 10 décembre 1387… Cette date ne te dis vraiment rien ? »

Iwa pencha la tête face au regard de son père, elle savait où il voulait en venir et pourtant se refusait à abdiquer. L’idée d’un mariage arranger la rendait folle et la dégoûtait. Sa gorge se noua, elle fit le compte et arriva au total de 22 ans.

« N’est-il pas encore trop tôt mon père ? »

Le signe de tête de son père marqua la désolation mais aussi la désapprobation. Il était plus que temps qu’elle trouva un époux et il sortit de sa toge un carton d’invitation digne de son nom.

« Le Baron de notre contré organise un somptueux bal ce soir. Il m’y a invité et ma gracieusement proposé de t’amener. Tu lui plais beaucoup, tu sais. »

Iwa voulut protester, rejetée l’offre mais son père la fit taire immédiatement. Il clôt la discussion avec un de ses « Dieu en a décidé ainsi. ». Iwa aurait volontiers parjurer, mais son père en eu été offusqué et détruit. Toutes ces années, elle était restée réticentes à cette religion qu’il tentait de lui inculquer. Elle avait l’âme bien trop libre pour se laisser dicter sa conduite. Pourtant, elle aimait son père et refusait de le décevoir, il lui avait sauvé la vie après tout.

L’après-midi de ce 10 décombre fut sinistre, Iwa c’était enfermée dans sa chambre pour tenter de fuir, de trouver une solution. Mais elle y renonça sachant que cela impliquait une profonde tristesse et une grande déception pour son père. Elle se contenta donc de se forger une résolution. Elle jura de fuir son mari dés qu’elle le put et sans que son père le sache. Elle ne voulait pas vivre ainsi, enfermée, elle voulait découvrir des choses nouvelles. Le père René lui avait insuffler son amour du savoir.

Un main ferme frappa doucement à la porte, une voix traversa les lattes de bois et indiqua que c’était un présent du Baron pour la jeune femme. Elle ouvrit la porte sur un homme du Baron, tenant un paquet en ces mains. Il le lui donna et la salua bien bas tout en la perçant de son regard.

Il quitta les lieux, le pas léger alors qu’Iwa resta droit comme un piquet planter devant sa porte ouverte, un frisson parcourut son échine. Ce regard lui restait en mémoire et ne la quitterait plus jamais, elle s’en souviendrait aussi longtemps qu’elle vivrait. Elle en avait la certitude. Au bout d’un quart d’heure elle finit par se reprendre de son hébétude. Elle ouvrit le paquet sur son invitation et sa toilette. Un présent du Baron. Elle sentit ses jambes faiblir et son visage pâlir. Tout Baron qu’il était, il n’offrait pas des robes de cette nature à n’importe qui sinon à une de ses futures conquêtes. Ainsi donc, sa tâche devenait bien plus compliquée. Elle devrait fuir le Baron ? Mais si sa fuite échouait et qu’il la retrouvait, il la tuerait ? Elle n’avait nulle envie de mourir, et encore moins l’envie de servir de femme à ce vieillard à l’article de la mort.

Plus vite qu’elle ne l’eut voulu, le soir arriva, elle avait revêtit sa robe de bal et descendit de sa chambrette pour rejoindre l’allé entre les bancs de la nef. Elle marchait fièrement vers les portes gigantesques. Elle se retourna, les larmes aux bords des yeux vers la croix trônant au dessus de l’autel. Son cœur séré, elle fit un serment.

*Si tu décides vraiment, sache que je me vengerais*

Elle reprit sa marche vers un futur qu’elle refusait et passa le porche. Elle sentit le regard des anges la fendre, le même frisson que lorsque ce regard l’avait fixé un peu trop longuement. Son père la héla et elle finit par pressé le pas vers le carrosse mis à leur disposition.

Durant le court trajet qui menait au château, elle ne dit mot, les yeux à semi clos, elle récitait des prières, se trouvant tout à coup très croyante. Le pont-levis passé, elle sentit la brise mordant sa peau. Elle descendit les marches du carrosse avec une grâce qu’elle ne se connaissait pas, son père la tenant par le bras. Ils furent accueilli dans le hall qui menait à la salle de réception. Iwa se sentait mal à l’aise dans cette robe longue traînant sur le sol. Une coiffe sur la tête, le voilage pris dans le léger vent qui se levait. De ses yeux vert, elle fixa un point blanc tombant sur sa robe. Puis d’autres, la neige s’ajouta à la fête. Tout le beau monde rentra bien vite dans le château auprès des feux. Des lustres avec bougies avaient été placés un peu partout pour améliorer la visibilité. Les fêtes de nuit étaient rares, on préférait la clarté du soleil que celles des bougies, mais cette fête était exceptionnelle. Le Baron cherchait une nouvelle femme pour remplacer sa défunte épouse. La noblesse c’était rassemblé, sachant que c’était l’un des meilleurs parti. Les tenues avaient été cousus à grandes vitesse, avec des parures de toutes beautés.

Iwa ne dénotait pas dans ce milieu, en tout cas, pas par son habit. Par ailleurs elle ne parlait à personne, craignant de heurté l’un de ses grands seigneurs aux pouvoirs incommensurables. Elle suivait son père jusqu’à ce qu’il fut amené dans une autre pièce où on l’empêcha d’entrer. Privée de son sauf conduit, elle resta plantée dans un coin, attendant le retour de son père. Elle regardait les alentours, inquiète qu’on ne la voit pas. Elle connaissait un peu leur langage mais craignait de fauter.

« Je vous avait déjà aperçu de dos, mais avec cette robe je ne pouvais pas vous manquer. »
Un regard envieux et une main tendue vers elle, Iwa sursauta en entendant la voix du perfide qui se tenait devant elle. Elle donna sa main, laissant les lèvres creusés par l’âge se poser sur sa peau jeune. Elle retint une grimace dégoût. Ainsi, il était le Baron ?

Elle fit une révérence légèrement maladroite, selon la coutume.

« Messire le Baron Normand .»

Il lui lança un sourire se voulant charmeur. Son cœur pompait à grandes cadences, horrifié de ce qui pouvait suivre. Il lui parla de ses charmes et de son goût pour les femmes légèrement mûre. Elle se sentit offusquée mais ne dit rien. Lorsqu’il lui proposa de danser elle tenta de rejeter l’offre, mais le regard noir que lui lança le Baron la dissuada immédiatement et elle se retrouva dans les filets de ce Baron croulant.

Sa tête lui tournait de plus en plus, la danse n’arrangeant rien et au milieu de tous les invités elle s’évanouit, ne supportant plus la pression qu’elle sentait sûre elle. On s’empressa autour d’elle, la giflant légèrement. On la porta dans une pièce au calme. Le Baron resta à coté de sa petite protégée. Elle réouvrit les yeux lentement, elle vit le Baron et crut succomber. Un homme suggéra au Baron de la laissé se reposer.

« Je veillerai sur elle et vous préviendrai dés qu’elle sera mieux. »

Légèrement inquiet le Baron finit par accepter, la fête requérant sa présence. Elle se rendormit ignorant qui était son sauveur. Il portait une chemise noire, en dentelle, venant d’un autre pays. Elle ne connaissait pas ce style vestimentaire. Quelques temps plus tard -elle n’aurait pu dire combien de temps il c’était écoulé- elle réouvrit les yeux. Elle regarda l’ombre découpé par la bougie. Ses yeux s’habituèrent lentement à l’obscurité avant qu’elle manque de tomber du divan sur lequel on l’avait mise. Elle se souvenait bien de cet homme. C’était celui qui lui avait apporté la robe. Aussi séduisant qu’il put être, cet homme l’effrayait sans qu’elle su pourquoi. Elle se releva tout doucement pour ne pas le réveiller et passa devant lui. Elle avança d’un pas peu assuré, le moins bruyamment possible et dépassa l’homme, plus proche de la porte que jamais.

« Vous semblez allez bien mieux. »

Encore un sursaut. Ne dormait-il pas ?

« Non je ne dormais pas, je veillais sur vous. »

Iwa se sentit à nouveau faiblir mais pour une raison différente. La voix de l’homme venait de résonner dans sa tête, répondant à une réflexion qu’elle c’était faites elle même. Elle déglutit et se plaqua contre le mur à coté de la porte lorsque l’homme se releva et planta ses yeux dans le regard effaré d’Iwa. Chaque pas qu’il faisait, elle tentait de s’enfoncer dans le mur, échouant à chaque fois et se rendant compte qu’elle c’était bloquée elle même.

Il se retrouva face à elle, son souffle parfumé venant aux narines d’Iwa. Son odeur était délicieuse mais la jeune femme ne pouvait se défaire de cette peur. Elle sentait en cet homme une puissance qu’elle n’expliquait pas.

« Le Baron a bien raison de vous trouver à son goût, vous me semblez délicieuse.»

Il approcha ses narines et ses lèvres du cou nus de la demoiselle. Prise de panique, elle eu un élan de courage et gifla l’homme, le faisant reculé et sorti le plus vite qu’elle put de la pièce. Elle se retrouva noyée dans la foule des invités. Elle chercha son père des yeux et tomba à nouveau sur le Baron. Il se ravit de la revoir à nouveau sur pied et s’étonna que son homme ne soit pas venu le prévenir. Iwa menti en lui disant qu’elle voulait le surprendre en revenant le voir. Elle s’en mordit les doigts en voyant l’homme apprécié ce compliment. Il l’emmena à l’écart dans une chambrette. Il lui faisait la cours, elle se retenait de vomir le peu de nourriture qu’elle avait avalé.

Il était prêt à fricoter avec elle, elle le repoussa sans grand succès. Une servante entra soudain. Une femme usée, l'ancienne amante de ce cher Baron, qui lui avait fait un enfant illégitime il y avait de ça Vingt-deux années. Lorsque le regard des deux femmes se croisèrent l'un hurlait un remerciement, l'autre reconnu son enfant. Et le Baron se rendit enfin compte de ce qu'il croyait reconnaître en cette jeune femme. Il y voyait sa propre mère, cette femme de peu de vertue qui avait cru avoir une moindre chance.

Le Baron se recula, horrifié. Cette enfant aurait dû être morte. Pourtant il n'y avait de doute tant la ressemblance était frappante et lorsqu'il interrogea la servante du regard, il su immédiatement que cette horreur était le produit de sa noble semence.

Reculant devant l’horreur il fit appel à ses gardes et accusa Iwa d’avoir tenté de le tuer. Le châtiment qui devait lui être réservé serait la mort. Pour éviter d’éveiller les soupçons il renvoya sa servante par la même occasion. La pauvre avait beau tenté de sauver la peau de sa fille, comme elle l’avait fait auparavant, elle savait que s’en était finit cette fois. Elle supplia, pria, étant prête à livré son âme au diable pour sauver sa chère fille. Et c’est ce qu’elle fit. L’homme au regard perçant vient la voir, comme elle lui avait demandé. Elle connaissait la réputation de cet homme. On disait qu’il était étranger, qu’il venait de très loin et qu’il pouvait convaincre n’importe qui rien qu’en le regardant. On lui prêtait des talents de mage sombre.

La mère d’Iwa demanda la grâce de cet homme et voulait trouvé le moyen de sauver sa fille des griffes du Baron. L’étranger sourit, un éclat étrange dans les yeux. Il accepta à une condition, c’est qu’il reçoive une compensation.

« L’argent ne m’intéresse pas, votre fille par ailleurs est délicieuse, si vous me la laisser, je promets de la rendre heureuse. »

Si il ne s’agissait pas de sauver la chaire de sa chaire, elle aurait refuser. Mais avait-elle seulement le choix ? Elle accepta, la mort dans l’âme. Sa fille fut sauvée de l’échafaud mais pas d’une mort certaine. Alors que l’étranger l’aidait à fuir une flèche traversa le cœur de l’enfant. Sa mère, qui avait insisté pour voir sa fille une dernière fois vit la demoiselle tombé. Elle hurla, accompagnant les râles de son enfant, le prêtre, l’ayant rejoint la retint.

L’étranger pris la jeune femme dans ses bras et continua de fuir jusque dans la forêt. Ici il pourrait procéder à la profité de son marché. Les yeux verts d’Iwa regardait dans sa direction, son corps semblait de plus en plus lourd, la douleur martyrisait sa chaire. Elle hurlait. Il déchira une partie de la robe pour tenter de stopper l’hémorragie.

« J’aurai aimé avoir le temps de te dire plusieurs choses avant de devoir de transformer mais tu ne me laisse pas le choix. »

Les yeux brillant, l’homme fixait, inquiet le corps d’Iwa se contorsionnant sous la douleur. Les hommes du Baron ne tarderaient pas, le jour se lèverait d’ici peu de temps. C’était risqué mais il avait mit trop de temps a chercher sa nouvelle recrue. C’était une femme qui renfermait du courage, qui refusait de croire en un Dieu sans en avoir preuve et de plus, son agilité et sa beauté lui serait d’une aide précieuse. Il n’hésita plus, le temps n’étant pas à la discussion. Il lui murmura à l’oreille quelques mots, un pacte se lia entre les deux êtres. Une morsure, une douleur atroce, un cri étouffé par une main ganté. Iwa était devenu vampire la nuit de ces 22 ans.

°°‡•••‡°°


Les années s’enchaînaient rapidement quand on était immortel, Iwa avait perdu de vu son maître, devenant suffisamment puissante et redoutable pour fuir les humains qui avaient eu vent de l’existence des vampires et autres immortels. Elle avait participé récemment à la prise d’une ville nommée Dell Of Liberty, combattant auprès des siens.

Elle repartit ensuite pendant quelques temps, apprenant que les lycans étaient situés là où les anciens voulaient vers une ville. Dell Of Liberty était devenu Darklight City lorsqu’Iwa réapparu vers les siens. Des années de chasses, de poursuite, de fuite. Elle finissait par chercher un but réel à présent qu’elle était lasse de jouer au chat et à la souris avec les humains. Elle devint la protégé du membre de la sécurité du Cercle de la firme vampirique. Il agissait avec elle comme un père, plus âgé et plus expérimenté qu’elle. Jusque là elle se sentait capable d’affronter un lycan, mais une meute était hors de ces compétences, même avec de l’astuce.

Ainsi donc sous l’aile de ce bienveillant père, elle appris à se canaliser, à devenir plus consciencieuse et plus précise dans ses actes, ses pensées. Elle appris également l’art de manipuler ses pouvoirs psychiques, les délaissant jusque là au profit du combat. Les temps évoluant, elle se pliait aux nouveautés et apprenait à manier certaines armes. Le temps passa, il mourut dans l'exercice de ses fonctions. Une enquête sur la demoiselle fut faite puis on la nomma membre du Cercle à son tour. Elle garda le souvenir de l’homme avant sa mort. Ses derniers mots.

"Un jour tu verras, ton papa préféré te manquera".

Il s’était éteint trop vite, sur le moment elle l’aurait volontiers tuée elle-même pour avoir dit une pareille idiotie. Le sang tachait honteusement la chemise noire embaumée du parfum de son protecteur. C’était bien le seul qu’elle considéra jamais comme son père même si elle refusait de se le dire.

Ensuite les siècles s’enchaînèrent à nouveau, la sécurité de Darklight City étant sous la protection d’Iwa, celle-ci passa les derniers siècles à chercher un remplaçant comme son prédécesseur. En l’an 2000, elle le trouva enfin, un ancien humain qui avait eu maille à partir avec un lycan. Une histoire de vengeance. Son passé était tumultueux, mais qu’importe, le garçon avait l’étoffe de servir. Il était capable, mais devait lui aussi perdre tout ses sentiments. Lex. Ce simple nom de trois syllabes allait bouleversé le petit train-train d’Iwa. La mort de Whitefield n’arrangea rien. Et les lunes de sang qui se mêlaient à l’affaire refirent surgir de nombreux souvenirs perdus.

Iwa recouvrit une partie de ses souvenirs en lambeaux et entraîna Lex dans cette affaire. Une fois la main mise sur le coupable, elle découvrit le lien entre Elvira et les lunes. La mort de la demoiselle n’assouvit pourtant pas Iwa qui se vit voler la vedette par le programme Shadow, fortement présent dans cette histoire de meurtre. Quand Iwa découvrit leur existence et clos l’affaire, elle fut intégrée au programme après une discussion houleuse avec Enid, alors dirigeante du programme.

Lex, plus proche de sa patronne qu’il ne se le devait, fut soigneusement écarté. Iwa du donc mener une double vie. Mais sa relation avec Lex devint vite ambiguë, lui tentait de se rapprocher, elle ignorait la façon dont il fallait faire pour le faire reculer. Elle en vint donc à lui expliquer enfin la raison de son recrutement. Il était un remplaçant. Du moins c’était l’avenir que lui avait choisit Iwa.

Le jour où elle lui annonça, leurs relations s’éteignirent. Il refusa d’être un quelconque remplaçant de qui que ce soit. Mais Iwa ne perdait pas espoir, elle croyait qu’avec le temps il se lassera. Elle passa donc près de 10 années à tenter de lui faire oublier ses sentiments donnant ses ordres par voix de communications. Elle le rencontrait rarement, l’évitant même dans les couloirs. Il était devenu un peu plus puissant à chaque mission et elle ne pouvait plus l’éviter aussi facilement qu’avant. Elle sortait longtemps hors de la ville pour prendre l’air et réfléchir un peu. Un soir après l’une de ces réflexions, elle fut lasse de malmener Lex, et n’aimant pas l’idée de le faire souffrir elle l’appela. La voix était moins dure que d’habitude, et elle lui donnait rendez-vous dans un café au coin d’une des grandes rues. 5h30 sur la Terrasse du Café.

Iwa arrivera malheureusement en retard, ayant eu un petit imprévu. Avant même d’arrivée au Café, les bombardements terrasse DLC et la ville entière subit les assauts humains. Elle regarde l’heure. Lex était probablement au bar au moment des explosions. Elle aperçoit des corps… celui d’un homme… Sa rage n’a alors pas de nom, Lex est mort et elle le fera payer à tous ces humains qu’elle a protégé jusque là.

Elle sort de DLC, en détruisant toute trace de vie humaine sur son passage, elle tue sans relâche, emplit de haine. La journée fut très longue, elle enchaîna massacre sur massacre avant de finir prostrée, comme une enfant, caché de tous en dehors de DLC, dans un bateau clandestin. Elle ignore où elle va et ce qu’elle fait. Elle fuit simplement le fantôme d’un homme. Le seul homme qu’elle ait probablement aimé. Sa douleur passa de haine à tristesse profonde. Elle finit de fil en aiguille par arrivé en Europe où elle saisit enfin la situation de DLC. Elle se joignit à un petit groupe de vampires et les dirigea vers DLC lorsqu’ils cherchaient un endroit où aller. Peu après Iwa se manifesta auprès des ombres et frôla une baston géante avec les templiers.

Régulièrement elle recevait des ordres et donnaient de ses nouvelles au Programme. Elle change alors d’identité et devint Amélia Téréos. Petit à petit elle se fit une réputation, parmi les templiers et les survivants. On l’attendait parfois comme le Messie, pour une aide, un miracle avant sa mort. Elle traversa l’Europe et rejoint l’Asie jusque Tokyo. Son périple toucha alors à sa fin, elle avait besoin de revenir à DLC pour les affaires courantes, quitte à repartir. Et les récents soucis qui survenaient l’inquiétait.

Elle rentra alors et se trouve à présent aux portes de DLC et demanda un droit de passage. On lui envoya un passeur. A présent elle l'attend pour rentrer.
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MessageSujet: Re: Iwa Maochui a.k.a Amélia Téréos [FINI]   Iwa Maochui a.k.a Amélia Téréos [FINI] EmptyMer 07 Oct 2009, 14:09

Voilà!! Tout est bon!

Validée, of course. File jouer! >_<
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