[LYCAN] ° Nom[s]: Warner
° Prénom[s]: Tala
° Surnom[s]: “La folle” revient assez souvent.
° Date de naissance: 6 juin 2024 (27 ans)
° Clan: Ordre du Temple
° Activité[s]: Contaminée, elle doit espionner pour les humains.
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° Description Physique: Bien que les derniers amérindiens pure souche de sa lignée remontent à plusieurs générations, elle en a étrangement repris les aspects physiques, que ce soit au niveau des cheveux, des yeux et de la peau, ce qui surprit ses parents à sa naissance,. Son visage a les traits fins mais est souvent dissimulé par sa masse de cheveux qu’elle laisse voler à sa guise et qui en profite un peu trop. Elle est assez grande pour une femme, elle atteint le 1m80, et son corps fin mais musclé lui donne une stature imposante. Elle pourrait être impressionnante en fait, si son regard n’avait pas cette fâcheuse tendance bouger rapidement d’un endroit à l’autre sans aucune raison, et si elle n’avait pas en permanence l’air de lutter contre quelque chose d’invisible. En réalité elle a plus l’allure d’une fille perturbée la majorité du temps. Niveau vestimentaire, elle a pris l’habitude de récupérer des bouts de vieux vêtements qu’elle peut trouver, et d’essayer d’en faire quelque chose de confortable. Elle ressemble un peu à un patchwork ambulant, mais étrangement ça lui va bien.
° Description Psychique: Il est difficile de pouvoir vraiment déterminer quel genre de caractère a Tala. Le facteur le plus évident et le plus intéressant est représenté par ce surnom si charmant qui est « La folle ». Bien qu’elle ne se considère pas comme telle, elle admet que les autres le peuvent. Tala, pour des raisons assez obscures, car en dehors de cela elle ne présente pas d’autre symptômes étranges, a des hallucinations, et ce depuis sa plus tendre enfance. Généralement ce sont des hallucinations visuelles et auditives, elle voit des gens qui l’entourent et qui lui parlent, sans qu’ils soient là aux yeux des « autres ». En fait on l’appelle « folle », mais on ne se rend pas compte à quel point elle aurait pu le devenir, si elle n’avait pas appris à faire la différence entre sa réalité et celle des autres. Nous reviendrons sur ce point dans son histoire. Enfin, en dehors de ce fait peu commun, c’est une jeune fille solitaire malgré elle, qui a du mal à trouver sa place dans l’univers commun. Mais elle a appris, et les commentaires constants de ses voix l’y obligent (elles ne sont pas toujours très bienveillante à son égard, pratiquement jamais d’ailleurs), à garder une certaine distance par rapport à tout ça, et même à rire de sa propre petite personne.
° Aptitudes au combat: Elle a grandit au milieu de soldats, qui se sont fait un véritable plaisir d’apprendre à la petite fille à se servir d’armes à feu et autre, belle éducation non ? Sinon avant sa transformation, on lui a enseigné quelques bases de combat qu’elle connaissait déjà pour les avoir longuement observés, mais comme ils partaient du principe que si elle se faisait coincer elle se ferait tuer malgré ses capacités ils n’ont pas vraiment misé là dessus.
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° Historique:Cynthia et Bernard Warner, deux membres actifs et assez haut placé de l’Ordre du Temple, eurent la petite Tala alors que leur ascension professionnelle commençait à prendre forme. Autrement dit, elle tombait mal, et elle aurait au moins pu faire l’effort d’attendre quelques années avant de se pointer. De plus son physique surpris ses parents dès sa naissance, bien qu’ils avaient tous deux de très vieilles origines amérindiennes, suffisamment proche pour se sentir vaguement lié à leur histoire, ce qui les avait d’ailleurs rapprochés, mais trop lointaine pour qu’ils se considèrent comme faisant partie de ce peuple. Ainsi il n’y eut aucune fierté d’avoir une jeune fille qui rappelait leurs ancêtres, surtout qu’elle ne ressemblait en rien à ses parents, plus proches tout de même dans l’arbre généalogique. Bien sur, ils n’affichèrent pas qu’ils étaient déçus, et jouèrent l’hypocrisie jusqu’au bout en donnant un nom indien à la jeune fille. Mais sachant que Tala signifie « Louve », il y avait quand même soit du foutage de gueule, soit pas mal d’amertume dans le choix du nom, surtout avec les temps (et les loups) qui couraient.
Cynthia et Bernard, qui étaient suffisamment gradés pour avoir droit à une petite maison dans la base, se passèrent rapidement des services d’une nourrice, et Tala se retrouva chez elle seule à quatre ans. Il ne fallait pas vraiment s'attendre à ce qu'elle y reste bien sagement, et elle se mit vadrouiller plus ou moins à sa guise. Bien sur au début elle n’allait pas bien loin, avec ses petites jambes et les milliers d’interdiction qui lui planait au dessus de la tête. Mais c’était une enfant dégourdie, et année après année elle finit par connaître la base comme sa poche, sauf les coins vraiment trop surveillés qu’elle se contentait d’observer de loin. Grâce à sa petite taille et l’agilité de l’enfance elle pouvait se faufiler dans des coins sans qu’on ne la voit, et comme de toute façon on était tellement habitué à la voir qu’on finissait par ne plus faire attention à elle. Sauf parfois les soldats qui aimait bien s’amuser avec elle lors de leurs pauses, elle était si joyeuse petite, et intelligente. Ces années là, bien que très solitaires, furent sans doute les plus gaies de sa vie.
Mais peu après ses huit ans, ses parents qui malgré le fait qu’ils étaient souvent occupés s’intéressaient tout de même vaguement au bien être de leur fille, commencèrent à soupçonner qu’il y avait un problème. Avoir des amis imaginaires quand on est petite est acceptable, même normal, mais que cela continue alors que l’enfant grandit devient inquiétant. De plus Tala, à cette époque, ne réalisait pas encore que personne n’était comme elle, ainsi cela la mettait très en colère lorsque sa mère lui disait que ces gens qu’elle voyait et entendait n’étaient pas là, qu’elle faisait semblant, et que ca serait bien agréable si elle pouvait se la fermer.
Ils l’emmenèrent finalement voir un psychiatre, histoire de diagnostiquer puis régler le problème si possible, et passer à autre chose parce que ca commençait à devenir lourd cette histoire hein. Le médecin fut assez surpris de voir un tel symptôme solitaire, sans qu’il y ait eut usage de drogue, ou de problème neurologique, et rien ne correspondait à une psychopathologie connue. Donc évidement, en bon scientifique, il voulait en savoir plus. Le problème c’était qu’il était certes bon scientifique, mais niveau éthique ce n’était pas vraiment ça. Ainsi, il dit au parent qu’il allait garder la petite un moment histoire de pouvoir mieux comprendre le problème, et commença effectivement les recherches. Tala garde peu de souvenirs clairs de ce moment de sa vie, mais elle se souvient parfaitement que c’était à cette époque qu’elle avait pour la première fois eut la pensée qu’elle ne devait pas être totalement humaine, car on ne la traitait pas comme telle. Belle pensée pour une gosse de 8 ans. Elle garda de nombreux traumatismes, notamment une véritable phobie de l’enfermement. Elle préférait mourir que d’être à nouveau enfermée.
Enfin, lorsque ses parents découvrirent ce qu’il se passait, car il fallait bien qu’ils le découvrent à un moment ou un autre, même s'ils n'y prêtaient pas tant d'attention que ça, ils voulurent crier au scandale mais comme le psychiatre offrait pas mal de ses services dans les affaires obscures de captures d’immortels, l’affaire fut étouffée, et il n’y eut plus aucune trace du passage de Tala chez le psychiatre. Autrement dit, officiellement elle n’avait pas d’hallucination. Une bonne chose, son séjour lui avait au moins appris la gravité de son problème. Enfin, elle ne le voyait pas tellement comme tel, mais les autres oui, donc il valait mieux se taire et apprendre à gérer les deux mondes.
Ainsi elle se renferma en grandissant, craignant toujours de faire un faux pas, de confondre vision et réalité. Jusqu’au jour ou ses parents lui dirent que leurs supérieurs cherchaient des volontaires, des gens de confiance, pour une mission très dangereuse, dont ils ne connaissaient pas les détails. Cynthia et Bernard aimaient leur fille parce qu'elle était de leur sang, et encore il leur arrivait d'en douter, mais ils avaient du mal à l'apprécier vraiment. Puis ils trouvaient agaçant qu'elle passe ses journées à ne rien faire de bien constructif, car elle refusait catégoriquement de devenir soldat. Ils voulaient qu'elle les rendre fier, qu'elle fasse quelque chose de bien, qu'elle participe à cette guerre bonne et juste.
Il faut savoir que Tala n’avait pas développé cette peur et ce mépris des immortels, étrangement. Car généralement une fois parmi les soldats, la propagande est considérée comme acquise donc plus grand monde en reprend les bases, et ensuite parce que ses parents n’avaient jamais vraiment pris la peine de lui expliquer. Bizarrement, c’était aussi près du conflit qu’elle s’était retrouvée à l’abri de la folie de dehors. Mais elle voulait se rendre utile, faire quelque chose de bien pour une fois. Elle avait 23 ans à cette époque, et à part satisfaire les besoins de quelques beaux soldats (oui en grandissant ils s’étaient mis à l’apprécier d’une autre façon) elle ne faisait pas grand-chose de ses journées. Elle aurait sans doute pu combattre, mais elle se voyait bien tirer sur des illusions pendant que son ennemi lui sauterait au coup. Ca serait amusant tiens.
Enfin, elle accepta donc que ses parents la recommandent pour la mission spéciale. Bon le piston n’était pas suffisant, il fallait aussi un test psychologique, avec encore un psychiatre (pas le même hein, faut pas déconner). Par un superbe miracle, il la jugea apte et digne de confiance. On lui indiqua par la suite la nature de sa mission. Elle serait transformée en l’un de ces loups-garous et devrait s’infiltrer chez les immortels, ce qu’elle trouva assez ironique au niveau du choix de la race, mais pas plus traumatisant que ça. Au pire elle se ferait tuer, c’était toujours mieux que l’enfermement.
Bon évidement, durant un an elle reçut une éducation militaire au côté des autres soldats, histoire ne de pas se pointer les mains dans les poches avec un « yo » désinvolte. (bon ca ne l’empêcherait pas de s’y pointer les mains dans les poches avec son « yo » désinvolte, mais au moins elle saurait se battre, là est toute la différence dans l’approche.) Mais ce n’était pas le plus important dans sa formation, ils misaient en réalité surtout sur son initiation, puis la pratique courante par la suite, à la méditation. Ils espéraient que ca l’aiderait à se contrôler par la suite. Bon, la méditation pour Tala c’était assez spécial, c’était certes relaxant dans un sens, mais il y avait toujours un de ses esprits pour venir lui chuchoter à l’oreille des insanités, ce qui n’aidait pas à la chose.
Arriva enfin le jour fatidique. Elle fut mise sous calmant, ce qui l’empêcha de paniquer quand on l’enferma dans une pièce et qu’on l’attacha à un lit, mais son esprit continuait tout de même de tourner. Elle voyait, au fond de la pièce, un attroupement de ses esprits, certains réguliers d’autres nouveaux, qui la regardaient en faisant des commentaires malsains. Et si ca ne marchait pas ? Et si elle n’était pas assez humaine pour être transformée ? Une fois louve, est-ce qu’elle aurait encore ces visions ? Quelque part elle l’espérait, c’était un peu pour ça qu’elle n’avait pas eut de problème à accepter la chose. Elle voulait pouvoir enfin être acceptée et comprise. Elle ne se demanda pas si elle le serait parmi les immortels, elle en avait entendu trop de mal pour imaginer de bon rapport, de toute façon elle ne serait pas là pour ça.
On lui injecta du sang d’un loup-garou prisonnier dans les geôles, ou se trouvait justement Tala pour sa transformation. Dommage qu’elle n’ait pas pu en voir plus, cet endroit l’avait toujours fascinée mais elle n’avait jamais pu y entrer, malgré tous ses efforts. Mais bon, une fois transformée elle y aurait sa place plus que jamais. Héhé.
Lorsqu’elle ouvrit les yeux, après une journée entière de souffrance, elle se sentait étrange. Elle aurait du être épuisée après avoir lutter contre la douleur aussi longtemps, mais non. Le regard plein d’espoir, elle s’empressa de redresser la tête pour voir si ses visions étaient encore là. Ils éclatèrent tous de rire.
- Il n’y a que la mort pour se débarrasser de nous, dit une.
- D’ailleurs si tu veux mourir y’a pas de problème.
Mais il y avait tout de même quelque chose de différent. Elle avait eut jusque-là l’habitude de ne voir que des humains. Mais ils n’étaient plus seuls, il y avait à présent des loups également, que les autres caressaient d’un air ravis, comme si cette nouveauté était formidable. Pour eux. Mais Tala n’eut pas le temps de gérer avec ce monde. La porte s’ouvrit, et l’homme qui lui avait fait l’injection du sang entra avec un gros morceau de viande cru et repartit aussitôt en fermant derrière lui. L’odeur de la chaire fraiche agressa les narines de la nouvelle louve, qui subit sa première transformation malgré elle. Et ben s’était pas super agréable pour une première fois. Elle put se libérer de ses liens grâce à ses forces décuplées et se jeter sur son repas.
Plus tard, lorsque sa faim fut calmée, elle fut présentée au lycan dont le sang avait servit à la transformer, pour qu’il l’aide à gérer son nouvel état. Pourquoi ce loup accepta-t-il on pourrait se demander ? Le pauvre était complètement brisé. Rien dans son regard n’indiquait une présence, seule sa respiration et ses mouvements prouvaient qu’il était encore vivant. Pour une première rencontre avec un immortel, c’était pas top, mais Tala n’avait aucune attente de leur part, donc elle ne fut pas déçue. Mais au fil des jours cet homme la perturbait, sans doute à cause de l’instinct loup qui la liait à lui malgré elle. Elle arrivait à éprouver de la peine pour lui, à comprendre ce qu’il pouvait ressentir. Ne pas être traité comme un humain, même si lui ne l’était pas vraiment, Tala connaissait ce sentiment.
Lorsqu’elle put enfin se contrôler suffisamment pour ne plus avoir besoin de tuteur, le loup qui l’accompagnait fut attaché solidement, même si de toute façon il ne montrait plus le moindre signe de résistance. Il fut demandé à la jeune louve de tuer cet immortel, dernière étape avant de pouvoir entrer dans DLC. Ils devaient être certains qu’elle ne sympathiserait pas avec l’ennemi. Normal quoi. Evidement, au simple mot « tuer », ses visions furent enchantées, et se réunir autour du loup en chantonnant « tue-le ! tue-le ! tue-le ! ». Ce n’était pas qu’elle n’avait pas envie, mais elle n’avait franchement pas envie de foutrement pas. Il n’était certes plus grand-chose de plus qu’une carcasse vide qui avait oublié ce que le mot « espoir » signifiait, mais Tala aimait les choses justes. Et elle ne voyait pas ou se trouvait la justice en cet instant. Le lycan, dont elle ne connaissait même pas le nom maintenant qu’elle y réfléchissait, sembla remarquer son hésitation, même s’il ne restait plus grand-chose de lui, il lui restait tout de même le minimum, sinon il n’aurait pas pu aider Tala. Il leva les yeux vers elle, et esquissa un léger sourire, qui ressemblait plus a un rictus qu’autre chose a vrai dire, mais qui donna le courage à Tala de le faire, comme s’il avait voulu l’encourager. Elle ne sut jamais pourquoi il avait sourit, si c’était par bonheur de pouvoir enfin accueillir la mort, ou si l’hésitation de celle qui était sensée être une ennemie à sa race lui avait ramené un peu d’espoir.
Elle resta encore un moment dans la base, dans un périmètre restreint et surveillé, histoire de ne pas non plus passer pour une totale newbie. Parce qu’une louve aussi jeune qu’elle aurait quelques difficultés à paraître crédible si elle se pointait comme une fleur genre elle avait pu survivre à toutes les oppressions comme de rien. Durant ce temps elle passa encore plus pour une folle que jamais. Elle passait ses journées à parler à des choses qui n’étaient pas là. En réalité c’était qu’elle avait découvert UN avantage à ses hallucinations. Les loups qu’elle voyait semblaient connectée à elle sur le plan émotionnel, lorsqu’elle se sentait prête à perdre le contrôle elle les voyait eux aussi grogner et montrer les dents. Elle réalisa finalement que si elle cherchait à tenter de les apaiser, à les calmer, l’animal en elle s’apaisait également. Sympa non ? Mais cela lui demanda du temps avoir de pouvoir maitriser cela, généralement elle n'avait pas le temps ou la force de s'emmerder à calmer le loup devant elle.
Puis, après quelques temps, lorsqu’elle fut jugée assez âgée, elle fut relâchée dans la nature. On pourrait croire qu’elle alla directement à DLC, mais non. Soi-disant par soucis de crédibilité, mais surtout parce qu’elle était encore jamais sortit de cette saloperie de base, elle voulut d’abord se donner le temps de voir du pays. Ce qu’elle fit pendant plusieurs mois. Puis elle retourna vers la ville, comme tous ces autres immortels. Il ne s’agissait plus que d’y rentrer.
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° Autre: En dehors des hallucinations ? Non rien, étrangement.
° Rang: Je suis plusieurs
(Bon, j'ai inventé pour le coup de la contamination, j'espère que ca fait crédible)
Sujet: Tala Warner 
